1968-2008




Sans papier cul ni laxatifs, je retourne au bled

Sans travail au noir, rétention criminelle, j’ai le cafard dans ma cellule

Que la vie est belle mon père, le repentance quand ça pullule

Entre ma gueule et mes santiagues, mes pellicules fichées et mes chaussettes odorantes

En cavale comme au tiercé, la milice à misé sur ma vie qui la hante

Comme un château en Espagne aplani par les bulldozers en nage


quelle est belle la france,

je l'aime avec ses poulets,

au clair de la tune tu me tabasse,

et me jettes au fourneau au clair de ta loi,

du plus fort sortira la meilleure vanne.


Entre la police de Paris, et la milice de Kabylie

L’entrée de la bedaine, au plat de résistance

A tort et à travers, le chœur criblé de plombs

Le chant du serf à servi, Seine des menottes sans papiers

A l’hymne et à la transe, à la Nanterre on les bastonne

Depuis la taloche d’Alésia, la jeunesse s’est enflammée

A Orléans dans le brasier, foie de poulet sorti de Mai


quelle est belle la france,

je l'aime avec ses poulets,

au clair de la tune tu me tabasse,

et me jettes au fourneau au clair de ta loi,

du plus fort sortira la meilleure vanne.


Amour écarlate, glacé de haine

Saupoudré aux monts blancs et aux merveilles d’orient

Vagues à l’âme, rond point à l’arrêt, hameçon pour être plumé jusqu'à la morgue

Virgule, buvard sur bavure, pardon et rature

Surfeur claqué, rendez-vous au cul de sac, quand toutes les joues claquées verdiront de foi acquittée.


quelle est belle la france,

je l'aime avec ses poulets,

au clair de la tune tu me tabasse,

et me jettes au fourneau au clair de ta loi,

du plus fort sortira la meilleure vanne.



2


De la merde a boire, pour le prix de l’or noir

Vaches enragées, langue de peuples pris par les cornes

Soixante huit mets, hors d’œuvre, travail au poulailler

Deux mille fois parjurés sur ma gueule aux abois


couronne de muguet aux citoyens expatriés

tombe Nationnale des gitannes au bec du regime

diète aux victimes de la brioche proclamée

aux trousses des écoliers la fugue des balles aux pieds



Hachés par la machine infernale, joie d’été au bercail

Rasée comme un bagnard, la vile certitude, santé et salpêtrière encadrée

Comme la bile et les gorges du souffre, douleur et entracte de pellicule aux pates fichées

Frères siamois déchirés au scalpel pour la vie


couronne de muguet aux citoyens expatriés

tombe Nationnale des gitannes au bec du regime

diète aux victimes de la brioche proclamée

aux trousses des écoliers la fugue des balles aux pieds


Les entrailles de Nanterre, scannées au bulldozer, jusqu’a l’arche et l’obélisque apatride des frères hais

Rama à perpète à Bombay et à Paris, car aux sujets expulsés et au verbe asservi, gite volant à la main des maquereaux qui craquent pour le hameçon et la seringue d’Asie

Saint siège à l’EDF et gloire à l’IDF, antisèches à la Sorbonne, au bac rempli du sang des guillotinés


couronne de muguet aux citoyens expatriés

tombe Nationnale des gitannes au bec du regime

diète aux victimes de la brioche proclamée

aux trousses des écoliers la fugue des balles aux pieds



3


Muselé, enchainé, tatoué, bracelet aux mains et menottes aux bidasses brimés

Sans alcool ni armée enclavée dans les santiagues et les cercueils

Service inhumé, corps identifié, démocratie insurmontable alarmée


c'est le regime des fayots auquel j'ai révé

la légion de la colo aux fesses depravées

mon adjudant aux cornes de la Patrie

Olé mon President c'est toi qui l'a dit


L’expertise des empreintes enrolée, faute d’ADN trop gueulard

Panse les blessures et fore la compagne, les croutes et les pains

Poires et pigeons décorent le mur enguirlandé et l’apatride ensanglanté


c'est le regime des fayots auquel j'ai révé

la légion de la colo aux fesses depravées

mon adjudant aux cornes de la Patrie

Olé mon President c'est toi qui l'a dit


Faute de sacrifice suprême pour la Liberté et la dissidence et qu’importe la résistance au médaillon entre les lianes et la fontaine des clodos sur les rails de la vigilance ornée.

Peau d’âne poil de carotte et fils de scalp


c'est le regime des fayots auquel j'ai révé

la légion de la colo aux fesses depravées

mon adjudant aux cornes de la Patrie

Olé mon President c'est toi qui l'a dit


Vilain petit canard braisé confondu à l’huile bouillante

A la fleur du soleil déserteur, au matin de la saignée

A la levée des ponts hissés, au bruit des chaines et du mortier

Auguste et redoutable comme les bouches de Palerme et bien le pis du Pasteur et des alliés.


c'est le regime des fayots auquel j'ai révé

la légion de la colo aux fesses depravées

mon adjudant aux cornes de la Patrie

Olé mon President c'est toi qui l'a dit


Entre louveteaux de New Amsterdam, et Templiers de Wagram

Entre Romus et Constantin, les clous martèlent baguette et cuvée

Croix rouge et Grande Armée, Waterloo et Poitiers

Dagobert et Sainte Hélène, membrane tambour droit avorté

Chers amibes et alliés, bras de l’honneur et grue d’acier.


c'est le regime des fayots auquel j'ai révé

la légion de la colo aux fesses depravées

mon adjudant aux cornes de la Patrie

Olé mon President c'est toi qui l'a dit



4


Mon bagnard,


Il viendra le temps, pour s’ennuyer de l’éternité

Proclamée à feu le tapis rouge de sang

Incendiée après le pieux du brigand

estropiee par le temps et la routine reveilles au clairon du regiment

Traquée comme le montage des camps

Ciree au Parquet, désossée dans l’écuelle des grands


Mesrine Mesrine, le peuple se morfond du metro

Le boulot est au chomage, la brioche est chapardee à l'étalage

Faire dodo nous fait rever de brochettes de poulet

Se reveiller pour les aimer nous renvoie au lit pour toujours


Jacques à dit, vif le gouvernement

Il est mort son President, les yeux cernes d'oeuilleres en uniforme

Tailladé comme la pipe et le diamant

vole au diademe des faineants qui le precedent

Encerclé de keufs, pris à parti, flingué et grillé comme une clope damnée

Filtrée comme la loi de janvier, faute de sauciflard au cabaret


Mesrine Mesrine, le peuple se morfond du metro

Le boulot est au chomage, la brioche est chapardee à l'étalage

Faire dodo nous fait rever de brochettes de poulet

Se reveiller pour les aimer nous renvoie au lit pour toujours



5



Lunette au théâtre de guignol, songe d’une nuit d’état

Au clair de la bière, les vaches broutent la cigüe, rasant les toits

Foire du drone, marionnette du siège, épouvantail du peuple reclus

Défilé du bétail et recueil de l’arme ruisselante

Fanfare luronne trompe et baryton, farce au riz et au safran matraqué au palladium.


Monsieur le resident, ton horloge sonne le glas et le requiem

De l'expression pour la guerre des boutons pressés

tu as bavé des ton plus jeune age, encaissé les bavures et craché tes droits

au visage de la lice du Lys et du chateau hanté



Doit t’on comprendre le crane de Descartes, pour apprécier la faculté de Droit

Au musée de l’homme de Matignon, entre Boulle et Pi encerclés d’échecs

doit t’on préférer la tour de Pise au sursaut d’Eiffel devant la création

Les apaches effarouchés par le phare, au calumet de la Paix rampant à leur pieds

Le lièvre fusillé au code de la route contrebande, quand l’escargot mène l’ascenseur et le recteur


Monsieur le resident, ton horloge sonne le glas et le requiem

De l'expression pour la guerre des boutons pressés

tu as bavé des ton plus jeune age, encaissé les bavures et craché tes droits

au visage de la lice du Lys et du chateau hanté



Jalons aux enfants pétris de foi et de larmes

Main sur le pneu qui crève de joie

Ciel d’azur, marines déployés, aux barbelés des jours de la sirène

Soc dans le chœur du chant National

Fil à plomb à bout portant, à la mesure des pavés.


Monsieur le resident, ton horloge sonne le glas et le requiem

De l'expression pour la guerre des boutons pressés

tu as bavé des ton plus jeune age, encaissé les bavures et craché tes droits

au visage de la lice du Lys et du chateau hanté



6


Jures sur le bois du noyau, fendu par la hache du tyran

Sur la pépite des sources du sang, sur l’artère et le chant impitoyable

Désossé en mille et une pièces théâtrales fondant sur l’entracte du rythme

De la fosse du pop corn achevé, entre les cocktails de la bastille


Areva de la paix, ce n'etait qu'un songe

entre les liannes de Paris, Zorro a trepassé

les particules d'espoir assoiffé ont abreuvé ton Peuple de visions

de champignons qui ne laissent pas d'herbe apres leur message de paix



Harcelé jusqu'à casser les molaires du sonar et faire échouer le jeune dauphin

Verbe ou sujets, champ de mines d’or et carrière des estropiés

Entre les billes et la corde à sauter, le cerceau monstrueux et le pain du misérable

Irradié de désir, entre les buches et les religieuses mortes fidèles aux poupards et au sabre


Areva de la paix, ce n'etait qu'un songe

entre les liannes de Paris, Zorro a trepassé

les particules d'espoir assoiffé ont abreuvé ton Peuple de visions

de champignons qui ne laissent pas d'herbe apres leur message de paix



Croissant comme l’étoile par la queue de la comète et du Diable

Hors la loi mère Patrie, ci-git loyauté, Ave mère Nature et génération spontanée

Haut les santiagues et le futal, casque à terre et doigt dans l’œil du jardinier.


Areva de la paix, ce n'etait qu'un songe

entre les liannes de Paris, Zorro a trepassé

les particules d'espoir assoiffé ont abreuvé ton Peuple de visions

de champignons qui ne laissent pas d'herbe apres leur message de paix



7


Perle de larme, collier noyé dans l’alcool au Parquet

Vitriol aux assises, la cour au plus riche

Bequeté par la basse cour aux talons des abysses

Régime d’être ou de ne pas s’y trouver


messieurs les parjurés, la classe du coupable à voté

pour l'état et la trame jumelés

pour la capitale proprement executée

au pouvoir du crime decapité


Bequeté par la basse cour, aux talons des abysses

Régime d’être, ou de ne pas s’y trouver

Trésor à perpétuité, lest largué et pirates parjurés

Fondue de banquises, fuel et caviar dans ton miroir


messieurs les parjurés, la classe du coupable à voté

pour l'état et la trame jumelés

pour la capitale proprement executée

au pouvoir du crime decapité


Ouragan fils de mistral, reflets dans le canal

Au sommier du soleil, rougi comme un potage

Fruit de l'oppression, beaujolais et artère des vignerons

Action enfants du vice le peuple soulard est arrivé.


messieurs les parjurés, la classe du coupable à voté

pour l'état et la trame jumelés

pour la capitale proprement executée

au pouvoir du crime decapité




8



Livres moi, au bourreau et à la censure

De soie et de velours, de griffe au rideau des folies manières

S’il te plait d’encaisser les menus et fricassées de piafs enchainés

De fil en aiguille, soldats de plombs punis par leurs clones


le livre blanc carbonisé par l'elan et la fougue

entrainé en Justice, cloitré jusqu'a la faim du monde

d'écouter la voix du Peuple enterrée par le silence

le vote des ossements liquidés, O, voleurs, la vache folle a piqué


Balles et tourniquet, gâchette à la vache qui rit du manège des lignes ciblées de loi gavée.

Cinglé comme le fouet du Tsar

Extirpé comme le cœur de l’Ouest

Ciblé à la mesure de la fable ruisselante


le livre blanc carbonisé par l'élan et la fougue

entrainé en Justice, cloitré jusqu'a la faim du monde

d'écouter la voix du Peuple enterrée par le silence

le vote des ossements liquidés, O, voleurs, la vache folle a piqué


Incendié comme le poste que j’abhorre

La milice aux trousses pour un cartable déchiré

Par les règles de maitresse Patrie

Jusqu'à la clôture qui n’arrive pas aux chevilles de la calomnie.


le livre blanc carbonise par l'elan et la fougue

entrainé en Justice, cloitré jusqu'a la faim du monde

d'écouter la voix du Peuple enterrée par le silence

le vote des ossements liquidés, O, voleurs, la vache folle a piqué


Panses-tu, quand de la mort s’agite au berceau des temps

Etre la plaidoirie du sang froid d’attendre la soupe des insolents

Scruter les lettres quand les mots s’enchainent

Dilapider les pages, quand les lèvres sont incendiées en marge des tranchées, au vingt et unième appel des illettrés.


le livre blanc carbonise par l'elan et la fougue

entrainé en Justice, cloitré jusqu'a la faim du monde

d'écouter la voix du Peuple enterrée par le silence

le vote des ossements liquidés, O, voleurs, la vache folle a piqué




9



La blanche colombienne, enclavée dans les chaines, à l’exécution de l’été

Déférée à l’entracte de la pièce magistrale, de la moquette au parquet

Au barreau et à l’appel des robes et des novices de la rafale, vendue à la première lasagne et sommité

Stupéfiante et enraillée comme un bagnard récidiviste, la Patrie respectueuse des droits des otages à cédé

A la pression du char et du cyclone, au jardin d’Abel coagulé.


le crack est mort, vive le President

adoré par ses enemis, il a abdiqué pour ses fidèles

elle est belle la came de mon Pays, le pouvoir au Peuple insoummis

l'anarchie a peté les plombs, un nouveau monde est né entre les barreaux



Cor et note de Roland, sous l’avare canadair

Que fais tu mon enfant, quand l’on commémore six pieds sous terre

Mon adorée aux phares brisés, par le flash et le tonnerre

Le lait des mules dans la bourse, le cul de sac de chanvre à poil


le crack est mort, vive le President

adoré par ses enemis, il a abdiqué pour ses fidèles

elle est belle la came de mon Pays, le pouvoir au Peuple insoummis

l'anarchie a peté les plombs, un nouveau monde est né entre les barreaux


Le Milan de Palerme se cache pour mieux te faire voir, dans sa soupe ton regiment

De Lutèce à la criée, pic et pic et plein les sens

Charme au ciel d’usure, foi de Vénus acidulée.


le crack est mort, vive le President

adoré par ses enemis, il a abdiqué pour ses fidèles

elle est belle la came de mon Pays, le pouvoir au Peuple insoummis

l'anarchie a peté les plombs, un nouveau monde est né entre les barreaux





10


Israelas de vivre, à l’accord sur le toit

Du monde à la ronde, gâteau jaune et couronne des rois

A l’envers de tout, au culot graissé et à la lame du Moi

Surmoi, Zeus et conscience, cocu de la superpuissance, foi de gésier ou de passoire

De quoi vivre comme une taupe, risée des éboueurs et Président de la supernova


Ton allié a Gaza et a Paris, redoutable depuis l'age des pierres

bazardees sur tes tanks, entre deux poupées qui marchent sur tes ruines

ton bras redoutable longe les cadavres, tes pieds marchent dans l'espace

tes oubliettes puantes ont enterré tes contes en bas age



Fort de sable, oubliettes et cachotteries de chêne, laquais et verni effrité de pains au visage d’archange à l’appui

Entre les mines d’or noir et le trafic d’ébène, chantez à l’unisson jusqu'à l’agonie

L’ambre de Paris et le baril d’hypocrisie ont survolé le mirage, l’ombre à franchi le mur

Le poids des maux et la mesure de l’épouvante, engouffrés dans la benne à l’orange de Jaffa, traités au filtre du mouroir


Ton allié a Gaza et a Paris, redoutable depuis l'age des pierres

bazardees sur tes tanks, entre deux poupees qui marchent sur tes ruines

ton bras redoutable longe les cadavres, tes pieds marchent dans l'espace

tes oubliettes puantes ont enterré tes contes en bas age



Alarmés comme le corps démantelé, tapis au rouge, Farcs écarquillés.

A l’égal de l’héroïne et de la colombe, à la couleur du fouet blanchi à la légion d’honneur

Cor de grâce, entrebâillée comme la rétention du sperme largué, emprunté à la morgue médiévale

Scandée à la viole et à la marche du scandale.


Ton allié a Gaza et a Paris, redoutable depuis l'age des pierres

bazardees sur tes tanks, entre deux poupees qui marchent sur tes ruines

ton bras redoutable longe les cadavres, tes pieds marchent dans l'espace

tes oubliettes puantes ont enterré tes contes en bas age





11



Rasée comme un bagnard, la vile certitude, santé et salpêtrière encadrée

Comme la bile et les gorges du souffre, douleur et entracte de pellicule aux pates fichées

Frères siamois déchirés au scalpel pour la vie

Les entrailles de Nanterre, scannées au bulldozer, jusqu’a l’arche et l’obélisque apatride des frères hais


c'etait le roi des tueurs, il voulait pas se coucher

avec les emmerdeurs, les vers de la chaise de l'Elysée

il a donné son sang a titre postume

aux enqueteurs du boucher, aux flingueurs decorés


Etreint par la gorge du précipice, amour traité

Recueil de bises, œil du cyclone maitrisé

Le glas, ça cloche, suc de l’éternité

La sève et le sort sur les guirlandes qui t’entourent

Oublie pas de maitriser le courant pour te débiner


c'etait le roi des tueurs, il voulait pas se coucher

avec les emmerdeurs, les vers de la chaise de l'Elysée

il a donné son sang a titre postume

aux enqueteurs du boucher, aux flingueurs decorés




12



Citoyens, Citoyennes,


Il sera traité, de Paix comme de blanche

A la nouvelle lune de fiel, lait et tourniquet lacrymogène

Pour faire gicler les intarissables mouvants

Traqués aux bois, aux cornes de houx, Marianne ou Magdalène


il pleure comme il chie, l'aiguillon au cul

piqué par le jocker qui preside a l'abattoir

au tiercé un numero l'a precedé

et après lui la dette adjugée au canard incarcéré


Aimes moi comme toi-même, lumière et testament

Marie Jeanne aux lèvres, aux aguets de l’hymne National

Chargé comme un rhino en pleine toundra parisienne

Par les touaregs de Marianne, arc et calumet de l’Armistice



il pleure comme il chie, l'aiguillon au cul

piqué par le jocker qui preside a l'abattoir

au tiercé un numero l'a precedé

et apres lui la dette adjugée au canard incarcéré


Je soussigné la semeuse d’étoiles, timbrée de fougue et oblitérée de pur-sang

Encadrée par les cowboys, le jour de gloire barricadé.




13



Je suis ta puce et ton antenne, aérodrone sur la terre ferme

Ton visa pour l’Elisée, ta précipitation à embarquer

Pour le discours soldé, la rédaction et la dictée

La note du courant scellé, le timbre du sol écartelé

Ton hélice et artifice, ton code de vie expatrié

Ton mur de glace escamoté, ton pendentif sur le gibet


La première dame de France, des fleurs pour toi

A fleuris dans ma cellule, élue de mon coeur

A merogis a faire les cent pas dans la cour

A ta santé, entre les barreaux ton amour


N’ai pas peur

Mon souffre douleur

La vie est courte mais belle

Dis-lui que je l’aime

Ceci- lia mon cœur

Cœur de la ville


La première dame de France, des fleurs pour toi

A fleuris dans ma cellule, élue de mon coeur

A merogis a faire les cent pas dans la cour

A ta santé, entre les barreaux ton amour


Embrasée par la cour de l’arène

Qui fit fondre les Fresnes barbelés

Et fait sonner la corne en plein champs Elysées

Ni dollars ni lampadaires brisés

Seule la Reine Liberté mon être et suprême désir


La première dame de France, des fleurs pour toi

A fleuris dans ma cellule, élue de mon coeur

A merogis a faire les cent pas dans la cour

A ta santé, entre les barreaux ton amour



1968-2008 © Tous droits réservés